#vivre sans argent
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christian-dubuis-santini · 3 months ago
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Pour Lacan, ce que découvre Freud dans le Witz n’est rien d’autre que la loi qui permet de structurer des manifestations de l’inconscient aussi diverses que le rêve, le symptôme, l’acte manqué, le lapsus… sans oublier le trait d’esprit lui-même (qui est la traduction qu’il privilégiera pour "Witz"). Dans son séminaire Les formations de l’inconscient, il insiste par trois fois pour que les analystes présents relisent Le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient de Freud (non sans signaler au passage la médiocrité de la traduction française)...
On se souvient que dans cet écrit, pour tenter de discerner le comique, l’humour et leur rapport au trait d’esprit à proprement parler, l’inventeur de la psychanalyse fait plusieurs fois appel à la sophistique du marieur juif: un marieur défend contre les critiques d’un jeune homme, la jeune fille qu'il lui propose:
«La belle-mère, dit celui-ci, ne me plaît pas, c'est une personne méchante et bête.»
«Vous n'épousez pas la belle-mère, mais la fille.»
«Mais elle n’est plus jeune ni belle non plus.»
«Peu importe, moins elle sera jeune et belle, plus elle vous sera fidèle.»
«Il y a bien peu d'argent.»
«Qui parle d'argent! Est-ce l'argent que vous épousez? C'est bien une femme que vous voulez!» «Mais elle est bossue!»
«Que voulez vous! Il vous faut donc une femme sans défauts?»
Il s'agit, en réalité, d'une demoiselle plus très jeune, sans argent ni beauté, nantie d'une mère repoussante et gratifiée au surplus d'une grave difformité. Ce ne sont pas là des conditions attrayantes pour un épouseur. À chaque défaut, le marieur trouve des arguments qui permettent de s'en accommoder: il ne concède comme seul défaut que la bosse, défaut dont tout le monde doit convenir.
Voilà encore l'apparence de logique, caractéristique du sophisme, et destinée à couvrir la faute de raisonnement. La demoiselle n'a évidemment que des défauts, les uns sur lesquels on pourrait passer, et un dernier qui crève les yeux. Il est donc impossible de l'épouser. Le marieur feint d'avoir éliminé chacun des défauts par l'excuse qu'il leur trouve, bien que, malgré ses efforts il reste que chacun d'eux équivaille à une dévalorisation qui s'ajoute à la suivante. Il s'attache à chaque facteur isolément et refuse d'envisager leur somme.
Cette même omission est le nœud d'un autre sophisme, dont on a beaucoup ri, bien que l'on puisse douter de son caractère de mot d'esprit. A. a emprunté à B. un chaudron de cuivre, lorsqu'il le rend, B. se plaint de ce que le chaudron a un grand trou qui le met hors d'usage. Voici la défense de A. «Primo, je n'ai jamais emprunté de chaudron à B.»
«Secundo, le chaudron avait un trou lorsque je l'ai emprunté à B.»
«Tertio, j'ai rendu le chaudron intact.»
Chacune de ces objections en soi est valable, mais rassemblées en faisceau, elles s'excluent l'une l'autre. A. isole ce qui doit faire bloc, tout comme le marieur les défauts de la prétendue. On peut dire aussi que A. met un «et» là où ne serait de mise que l'alternative «ou bien - ou bien».
Ne vient on pas de vivre un moment comparable avec les sophismes des labos et des co-labos?:
«Le vague saint immunise à 95%»
«Le vague saint immunise à 75%»
«Le vague saint immunise à 50%»
«Il n’immunise pas mais réduit la transmission»
«Il ne réduit pas la transmission mais empêche les formes graves»
«Il n’empêche pas les formes graves, mais vous ne finissez pas aux soins intensifs»
«Il n’empêche pas que vous vous retrouviez aux soins intensifs, mais vous ne mourrez pas»
«Pas tout de suite…»
Cela n’est bien entendu pas sans rappeler la lettre que Freud envoya à Marie Bonaparte le 18 août 1937:
«Dès que l’on s’interroge sur le sens et la valeur de la vie, on est malade, car ni l’un ni l’autre n’existent objectivement; on avoue simplement posséder une réserve de libido insatisfaite, à laquelle quelque chose d’autre a dû arriver, une sorte de fermentation, aboutissant à une tristesse et à de la dépression.
Je crains que ce genre d'explication de ma part ne soit très formidable.
Peut-être suis-je trop pessimiste.
Une publicité me vient alors en tête, la plus hardie et la plus réussie des publicités américaines, elle dit ceci: «Why live if you can be buried for ten Dollars?»
(Pourquoi vivre, alors que vous pouvez être enterré pour dix dollars?)
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e642 · 1 year ago
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Au début, je mettais ça sur le fait de m'adapter à lui. Faire en sorte de le voir tout le temps alors que j'ai des cours, une vie, des choses à faire puis finalement, je réalise que c'est pour vivre loin d'ici. J'aime sa présence mais le voir signifie que je ne suis pas à mon appartement, pas dans cette ville, pas dans cette fac. Je m'en veux de ne jamais être "chez moi", de me plier en 4 pour dormir ailleurs, respirer un autre air, fouler d'autres pavés. Ça fait depuis mi octobre que je n'ai pas passé un weekend dans mon appartement et celui que j'ai passé seule c'était en septembre. C'est évidemment une stratégie d'évitement, de fuite. Vous ne trouverez pas plus branleuse comme fille concernant les cours et les révisions, mais les seuls moments où je suis productive c'est dans le train, quand je quitte ce lieu qui me comprime tant la poitrine. Comme une femme d'affaire, je ne reste jamais longtemps dans les mêmes endroits, tout le temps en mouvement, rien n'est ancré, rien n'est concret. Je me déteste parce que ça m'épuise de fuir, de trouver des ressources ailleurs sans savoir si elles m'aident vraiment. Je crois que j'ai jamais été aussi perdue, j'ai l'impression d'avancer dans le noir le plus opaque, seulement, ma vision ne s'accommode pas. J'ai une culpabilité perforante, qui m'irradie des tempes aux mollets, celle d'avoir contraint mes patents à se saigner pour ma gueule et de ne pas le rendre correctement. Chaque meuble que ma mère a acheté pour mon appartement m'a fait mal au cœur, tout cet argent, tous ces efforts pour une petite conne qui peine à assumer ses choix. Mon comportement me rend malade, je me sens illégitime de tout ça. Rater me tuerait pour la seule raison que mes parents comprendraient que je ne suis pas capable. Une telle régression j'avoue que je n'aurais pas pu la prévoir, retomber si bas et se raccrocher aux branches, les plus frêles que j'entends déjà hurler avec la surcharge. J'ignore si je suis profondément déprimée ou profondément conne. Le seul truc que je sais c'est que je suis en difficulté, si ce n'est en réelle détresse et qu'il n'y a pas un jour où je ne fais pas une crise de dissociation. Mon coeur bat si vite par moment que j'ai presque peur qu'une de mes artères se rompe, qu'il s'arrête net et, au fond, c'est pas une conclusion qui me déplairait. Je m'enfonce dans tant de mensonges, tant d'apparences, tant de haine. Je me trouve égoïste, ça me consume pour de vrai.
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epopoiia-leblog · 7 months ago
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Trois grains de riz
Il était une fois trois grains de riz. Dans un bol, tout au fond, c’est tout ce qui lui reste. Pour lui, sa femme, son bébé, et rien d’autre pour se nourrir. Rien d’autre pour vivre. Sur la ferraille, leur lit, sa femme dort. Elle essaie. À côté, le voisin n’en finit plus de crier. Colère et indignation. Lui aussi vient de se faire licencier. Leur faute à tous les deux ? Dans la rue, leur révolte portée à nue. Ils sont descendus, ensemble, avec leurs camarades, avec les autres ouvriers de l’usine, pour demander un salaire plus équitable, un salaire plus humain. Justice et dignité, voilà ce qu’ils désirent. Nobles revendications estimaient-ils. Pour leur patron, ce fut la porte. Prix à payer de celui qui ne sait pas rester à sa place. Mais comment faire à présent ? Comment faire sans argent, sans ressources, seul avec ces trois grains de riz ? Minuscules et ridicules semences perdues au fond d’un bol, ébréché lui aussi. Les contes nous racontent que quelques graines extraordinaires savent déjouer les pièges des géants, quand la vie leur répond qu’il n’est pas bon de croire à toutes ces fantaisies. Lui n’y croit déjà plus, mais le sourire de son enfant, cette magie -là, il peut encore la voir. Dans la nuit, dans le noir, après le chaos du jour, sur les lèvres du bébé, des rêves paisibles s’annoncent, protègent encore un peu l’innocence de celui qui, son père l’espère, ne connaîtra pas une telle misère.
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Texte inspiré de la révolte au Bangladesh des ouvriers du textile pour un salaire digne.
Articles de référence : https://www.google.com/url?q=https://fr.fashionnetwork.com/news/Au-bangladesh-le-combat-des-ouvriers-du-textile-pour-un-salaire-digne,1589119.html?nl%3D259341%26uc%3D3963081&sa=D&source=docs&ust=1708416516318329&usg=AOvVaw2BPKuqbchzRd0-96ljVeLh
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sarahaubel · 1 year ago
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Star Ac' et pipes à crack.
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Je ne vais pas mourir aujourd’hui. Je le sais car j’ai demandé au pendule que Clotilde m’a offert samedi dernier. Par contre le con il a pas sû me donner la date de mon rendez-vous avec la Fin. Vraiment ça sert à rien ce machin. En revanche ce que je sais c’est qu’hier soir j’ai senti sous mes doigts une petite bille dans mon sein gauche, ou c’est le droit. Gauche par rapport à qui. Ça y est je m’embrouille. Bref, un truc qui n’a rien à faire là où je l’ai trouvé. Parce que les billes normalement on joue avec dans la cour quand on a 8 ans, on est pas censés les ranger dans ses nichons quand on en a 35. Enfin en 1972 je veux dire, les billes, parce qu’aujourd’hui j’imagine plutôt les pré-ados jouer aux mikados avec des pipes à crack. Fissa j’ai pris rendez-vous avec Docteur Quin. A une lettre près je consultais une star de sitcom c’est dommage. La mienne a 67 chats, mesure 1m90 au bas mot et fume des clopes dans son cabinet entre deux patients. Je l’aime beaucoup. En attendant le verdict et comme je suis une personne mesurée ce matin je me suis mis en tête de choisir la musique de mes funérailles. On prévoit jamais de mourir à 35 ans mais en même temps mon pote Guillaume il avait pas prévu de mourir à 17 et ses parents lui ont passé l’hymne de la Star Ac’ à l’église. Damn. Mon père adore Zaz. Soyons pragmatiques. Organisons-nous. Que vous dire d’autre avant la fin… J’aime pas les orchidées. Les compo d’interflora me filent de l’urticaire. Je veux être incinérée dans un cercueil low-cost. Gaspillez plutôt votre argent dans une bouteille d’Hennessy XO que vous boirez au goulot à ma santé. Je souhaite que mes cendres soient jetées dans l’océan, celui des Landes de préférence. Mais pas sur la plage de mon camping naturiste favori. Bien qu’imaginer tous mes proches à poil lors de mon dernier envol me fait quand même marrer. M’enfin bonjour les souvenirs pour plus tard lorsqu'ils se feront griller la saucisse au soleil en plein mois d’août, obligés de penser à leur pote morte qui leur flingue un peu le paradis (pas celui d’en haut avec les vierges tout ça, celui d’en bas où les gens sont tous nus sous les pins). Si la casse-bonbon du crématorium, la fille avec les cheveux derrière les oreilles et le tailleur prune de chez Cache-cache vous dit “non mais c’est interdit maintenant les urnes doivent rejoindre une concession gniagnia mesures sanitaires gniagnia un protocole gniagnia”, flanquez lui votre genoux entre les jambes et partez en courant (sans oublier l’urne ce serait idiot). Je serais pas contre une dernière course poursuite en Fiat Punto. L’idée d’être enfermée dans un vase, ça m'angoisse. Au pire renversez-le sans faire exprès “oups pardon quelle maladroite”. Je préfère finir dans un caniveau que dans un tiroir. Et pour terminer si vous pouvez glisser une invitation à Josh Hartnett n’hésitez surtout pas.
PS : Les meufs, on le dira jamais assez, palpez-vous les miches, pétrissez vos tétés, examinez vos loches. Il n’y aura probablement rien mais un jour vous pourrez tomber sur une petite nouvelle, qui elle-même ne sera probablement rien. Dans le doute. Les crabes se cachent parfois derrière les billes.
Ma playlist pour le jour J :
I will survive - Gloria Gaynor
Respire encore - Clara Luciani
Santé - Stromae
J’ai oublié de vivre - Johnny Hallyday
Le Grand Sommeil - Etienne Daho
Breathe - Sean Paul
I Feel better - Hot Chip
Gravé dans la roche - Sniper
Plus près des étoiles - Gold
Je reviendrai - Dick Rivers
Les adieux d’un sex-symbol - Starmania
Cache ta joie - Claudia Phillips
Taking me back - Jack White
Mourir sur scène - Dalida
L’adresse de Josh Hartnett :
Josh Hartnett Entertainment 360 10100 Santa Monica Blvd Suite 2300 Los Angeles, CA 90067 États-Unis
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de-gueules-au-lion-d-or · 2 years ago
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« Plus scélérate, plus vile que la noblesse dépouillée et que le clergé déchu, la bourgeoisie leur empruntait leur ostentation frivole, leur jactance caduque, qu'elle dégradait par son manque de savoir-vivre, leur volait leurs défauts qu'elle convertissait en d'hypocrites vices ; et, autoritaire et sournoise, basse et couarde, elle mitraillait sans pitié son éternelle et nécessaire dupe, la populace, qu'elle avait elle-même démuselée et apostée pour sauter à la gorge des vieilles castes ! […] Une fois sa besogne terminée, la plèbe avait été, par mesure d'hygiène, saignée à blanc ; le bourgeois, rassuré, trônait, jovial, de par la force de son argent et la contagion de sa sottise. Le résultat de son avènement avait été l'écrasement de toute intelligence, la négation de toute probité, la mort de tout art […] C'était le grand bagne de l'Amérique transporté sur notre continent ; c'était enfin l'immense, la profonde, l'incommensurable goujaterie du financier et du parvenu, rayonnant tel qu'un abject soleil, sur la ville idolâtre qui éjaculait, à plat ventre, d'impurs cantiques devant le tabernacle impies des banques ! »
HYUSMANS, A rebours, 1ère éd. en 1884, p. 332.
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rayondelun3 · 1 year ago
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Journal, 8 novembre 2023.
6:21 du matin.
J'ai des questions plein la tête : est ce que c'est une bonne idée de dire à mon petit-ami à mon petit ami que j'ai envie qu'on ait un rendez-vous romantique ? Et si oui comment lui demander ? Est ce que je lui parle du fait que je vais recommencer à faire en sorte du poids ou est ce que je le garde pour moi ? Je ne vais pas en parler à mes amies. Et mes amies est ce que je leur dis que je me sens seule, délaissée, par elles ? Je ne suis pas en colère, simplement je me retrouve parfois dans des situations stressantes qui finissent par me rendre triste [à cause] d'elles. Je suis fatiguée, normal il est tôt ce matin. Comment vais je rattraper tous les cours que j'ai manqué ? Est ce que je vais réussir à passer en L2 de Lettres Modernes ? Pourquoi je n'arrive toujours pas à faire de démarches administratives ou médicales pour mon bien ? Pourquoi je me défile tout le temps ? Pourquoi je n'en parle à personne ? Pourquoi je fais toujours la dure ? Est ce que L' et ses amies m'ont déjà oubliées ? Je me suis battue pour lui parler, dire ce que je ressentais et qu'on puisse être amies, qu'elle me comprenne, mais ni elle ni l'autre fille ne me saluent, pas un mot ni un regard. Suis je à ce point transparente ? Et toutes ces lettres jamais envoyées ? Toutes ces occasions manquées de voir une amie qui m'est chère ? Est ce qu'elle veut vraiment me revoir ? Pourquoi j'ai toujours froid, même à l'intérieur de moi ? Pourquoi j'ai peur sur Ask et je me remets à bloquer tous les anonymes depuis l'apparition de mon ancien bourreau ? Pourquoi après toutes ces années me reparler, revenir me hanter ? Est ce que j'aurais toujours peur quand je suis seule qu'il m'arrive quelque chose, cette paranoïa qu'il y a quelqu'un caché qui vit avec moi, qui me fait peur, qui va m'attaquer ou que je vais me faire du mal ? Pourquoi je trouve mon corps plus joli une fois que je suis scarifiée ? Pourquoi je m'impose ça, sans y prendre du plaisir, j'ai juste mal et suis satisfaite de m'être faite ces coupures ? Est ce que mon familier est toujours auprès de moi, même si elle est morte en septembre ? Est ce que c'est la raison pour laquelle je déraille autant ? Pourquoi je bois et je fume autant ? Pourquoi je dors énormément ou pas du tout ? Est ce que les douleurs dans ma poitrine vont revenir ? Pourquoi ces filles m'ont trahi ? Pourquoi tous ces mecs m'ont traitée comme une esclave sexuelle, comme de la chair fraîche ? Est ce que c'est de ma faute ? Parce que je culpabilise et je suis persuadée que c'est ma faute ? Pourquoi ma mère est si sadique envers moi ? Pourquoi mon père m'a abandonnée ? Pourquoi ma sœur m'évite et se comporte si froidement avec moi, pourquoi est ce qu'elle m'écarte autant de sa vie ? Pourquoi je n'arrive pas à m'empêcher de penser, de penser trop, de penser mal ? Est ce que je vais réussir ? Est ce que je ne vais pas finir par me tuer un jour ? Et pourquoi on se sert de moi puis on m'oublie, on m'efface comme la craie sur un tableau ? Pourquoi plus personne ne vient vers moi ? Est ce que je rechute encore ? Est ce que ça ira demain ? Est ce que je vais réussir à trouver un travail cet été, à temps plein, à le garder et à mettre de côté et continuer à chaque vacances sans que cet argent se volatilise ? Est ce que je ressemble à mes parents ? Est ce que je vais réussir à briser la chaîne ?
Est ce que je devrais essayer de me rendormir ?
Est ce que j'ai vraiment envie de vivre ou bien je veux toujours mourir ? Est ce que c'est possible d'éprouver les deux à la fois ? Est ce que je suis ridicule, je fais pitié ou je dérange, est ce que j'ai l'air d'une folle ?
Est ce que je ne serais pas folle à moitié ?
- Lisa.
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arypurple · 2 years ago
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Ruki Mukami
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Nom: Mukami.
Prénom: Ruki.
Parents: ???
Âge: 18 ans (physiquement)
Race: Vampire (humain de naissance)
Taille: 1m80
Date de naissance: 24 avril.
Signe astrologique: Taureau.
Nourriture favorite: Soupes.
Hobbie(s): Puzzles.
Physique: Ruki est un jeune homme avec de courts cheveux noirs ébouriffés colorés avec du noir sur le dessus et du blanc sur les pointes. Il a les yeux gris bleus et aussi trois piercings noirs sur son oreille droite. Ruki a deux grandes cicatrices sur son dos depuis son enfance. Il porte des colliers de toiles noires sur son cou. On le voit souvent porter un livre sur sa main droite. Il porte habituellement une veste grise avec une chemise noire à manches longues et porte un pantalon noir et une ceinture marron. Ruki porte parfois une chemise marron à manches longues avec un imprimé papillon noir sur le côté inférieur gauche et le porte avec un pantalon noir et une ceinture noire. Il porte les colliers de toile noirs avec les deux tenues.
Caractère: Il a toujours un sourire intimidant sur son visage assorti d'un ton calme, mais a également un sens de la brutalité qui peut être ressenti dans ses mots qu'il emploie. Sans se salir les mains, Ruki interagit avec les autres comme un Do-S militaire cruel (sadique extrême). Ayato a tendance à se moquer de lui pour ses manières intellectuelles parfois forcées. Il traite les humains comme du bétail car il a été traité ainsi par les adultes les plus forts de son orphelinat.
Histoire: Avant d'être transformé en vampire, Ruki était un humain né dans une famille riche. C'était un petit garçon gâté qui faisait partie de l'aristocratie et qui trouvait également amusant de traiter les autres avec sévérité et sadisme. Le père de Ruki, une personne généreuse et gentille, n'était pas doué pour la gestion de son entreprise / argent et a fait faillite. Il a découvert la faillite de son père quand il a été réveillé par le bruit des domestiques qui fouillaient la maison pour des objets de valeurs. Quand il a tenté de les arrêter, ils se sont regroupés pour battre Ruki pour toutes les choses cruelles qu'il leur a faites en parlant de l'état de sa famille. Ils lui ont même dit que sa mère s'était enfuie avec un amant secret, ne lui laissant qu'une lettre qui disait qu'elle l'aimait. Après le passage à tabac, Ruki est allé dans le jardin pour voir que son père s'était pendu. Il resta quelques temps dans la maison familiale, espérant que sa mère reviendrait (il se demanda comment sa mère pouvait dire qu'elle l'aimait si elle le laissait derrière, ce qui affectera ses problèmes de confiance envers les femmes et leur capacité à aimer) avant qu'il abandonne pour vivre à la rue, raillé par un autre aristocrate avant de finir a l'orphelinat, maltraité par les autres enfants et le gardien car il était un ancien aristocrate avec une mauvaise attitude. Azusa, Kou et Yuma étaient les seuls enfants qui lui étaient décents et ils finirent par concevoir un plan pour échapper à leur "Enfer". Même si le plan avait bien fonctionné, ils ont été poursuivis et capturé, et la plupart d'entre eux ont été abattus. Bien que Ruki ne se soit pas fait tirer dessus, il a été marqué au dos comme du bétail. Comme il croyait être au plus profond de la rage et du désespoir du monde, Karlheinz apparut et a offert aux quatre enfants de devenir des vampires afin de se venger du monde qui les a privés de tout, s'ils acceptaient de le servir. Ils sont devenus des vampires et Karlheinz a choisi Ruki pour être le cerveau du groupe, s'assurant qu'il était bien éduqué et capable de diriger ses "frères". Le plan détaille une fille humaine "Eve" avec le cœur de la fille du seigneur démon. Le sang de "Eve" choisirait un "Adam" qui serait capable d'obtenir le pouvoir de contrôler le monde, et leurs descendants changeraient le monde. Ruki s'est vraiment senti redevable à Karlheinz, alors il a travaillé pour lui, faisant ce qui était nécessaire pour l'aider à compléter ce plan.
Bonus:
Il est droitier.
Sa taille de pied est de quarante-trois.
Le livre qu'il lit toujours est un souvenir de son père.
Son intérêt récent est de faire des plats originaux ou des recettes.
Il déteste les aliments et les boissons à saveur forte.
Il sait cuisiner et sait même flamber.
Il sait comment monter à cheval.
Il parle couramment le nordique et maîtrise l'anglais.
Dans sa Brute End dans Dark Fate, Ruki et Yui ont un fils nommé Adam. Plus tard, Adam semble être un Premier Sang et le fils de Shin.
Dans le dix-septième épisode, il est montré à lire The Catcher in the Rye.
Chanson thème: 🎵
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printempsetautomnes · 2 years ago
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La mort chez les Chinois
Hello, ça fait longtemps ?
J'ai récemment subi le décès de mon père. C'est une épreuve très dure, mais qui est, je trouve, soulagée par les pratiques/croyances chinoises. Je me suis dit qu'en parler ici serait peut-être intéressant, permettrait de faire comprendre une facette importante de notre vie et nos rites à une communauté qui ne les connaît certainement pas ou peu. Et pourrait offrir une vision plus douce de la mort à des personnes qui ont perdu des proches, récemment.
Encore une fois, je rappelle que mes pratiques, mon point de vue, n'engagent peut-être pas tous les Chinois de la même façon et sont peut-être plus spécifiques à ma région et ma culture (Hong Kong, culture hakka et cantonaise, très grande importance accordée aux ancêtres).
Famille et vénération des ancêtres
Tout d'abord, il faut comprendre la part très importante que joue la famille dans la vie des Chinois. J'en ai déjà parlé dans de précédents articles, mais la piété filiale est une valeur cardinale dans notre culture traditionnelle (certainement moins aujourd'hui, où elle est parfois décriée pour les travers qu'elle entraîne). Tout est centré autour de la famille, c'est le socle de la société chinoise. Il faut respecter et honorer ses parents, ses ancêtres. Ça s'applique aussi à ses proches décédés. Il n'y a pas une profonde séparation entre vie et mort comme on peut le trouver dans le christianisme : les esprits des ancêtres sont toujours là, pour influencer, aider, guider leurs descendants. Si ça vous parle mieux, pensez au film Coco et au Jour des morts mexicain ! L'au-delà chinois en est proche dans l'idée, les ancêtres continuent de vivre et aller bien dans l'au-delà, tant qu'ils ont des personnes qui se rappellent d'eux, leur font des offrandes, prient pour eux. C'est pourquoi nous leur offrons nourriture, thé, alcool, brûlons argent funéraire, encens, bougies et autres symboles d'objets du quotidien qu'ils aimaient, c'est pourquoi nous les incluons dans notre vie de tous les jours, allons les saluer pour les fêtes et occasions importantes. Les morts ne sont jamais vraiment partis et en veillant à leur bien-être dans l'au-delà, ils continuent de veiller en retour sur nous. C'est une vision extrêmement apaisante de la mort et du deuil, qui m'aide personnellement beaucoup à traverser cette dure épreuve.
Rites, communauté et souvenirs
De nombreux rites entourent des funérailles chinoises. Les nombres et couleurs à éviter (pas de nombres pairs, pas de couleurs vives), les aliments à choisir et préparer (poulet, porc, poisson, fruits, thé, alcool), les enveloppes à recevoir (blanches) et donner (rouges), etc. Tout est très codifié. Si j'avais connaissance de certains rites grâce à mes visites aux tombes de ma famille ou à leurs autels, organiser des funérailles était une toute autre affaire. Et vivre en Europe demande de faire des sacrifices : pas possible d'engager un prêtre taoïste pour officier la cérémonie, pas possible d'enterrer dans une montagne.
La force, le soutien et l'aide de la communauté chinoise a été sans pareil. Je suis profondément reconnaissante de faire partie d'une communauté qui a montré tant de respect et d'affection pour mon père, célébré sa vie, offert prières et bénédictions pour que son départ s'effectue au mieux. Et pour ma famille et mes proches restés au pays, je sais qu'ils sont soulagés de me voir perpétuer les traditions, de me voir construire un autel pour mon père, allumer de l'encens, lui parler, prier, guider son esprit. Savoir que je prends soin de son esprit les apaise et leur apporte du réconfort.
En bref
Le deuil n'est pas une étape facile à vivre, surtout quand il s'agit de la perte d'un parent. Mais la vision chinoise de la mort, de l'au-delà, des esprits des ancêtres, a quelque chose de très doux et réconfortant. Les esprits des ancêtres ne sont jamais vraiment partis, et tant qu'on prend soin d'eux comme eux ont pris soin de nous dans notre vie, ils continueront d'aller bien et veilleront sur nous depuis l'au-delà. La mort est simplement une étape de la vie.
youtube
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stillsweetandwild · 2 years ago
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Voilà ce que fait le dieu Argent
« Manger rend malade ou, pour le dire de manière un tantinet plus abrupte, tue à petit feu (le scandale récent de l'affaire Buitoni n'est que la partie visible de l'iceberg).
Cela paraît invraisemblable de dire une chose pareille. Et pourtant, c'est bel et bien la réalité à laquelle non seulement notre pays, mais tout le monde occidental, et même au-delà désormais, sont confrontés. Les études scientifiques démontrent de manière implacable, les unes après les autres, la nocivité (notamment sur le microbiote et son cortège de conséquences plus ou moins graves) des simili aliments qui ont l'autorisation de figurer en bonne position dans les rayons alimentaires des supermarchés.
De nos jours, l'ultra-transformation des aliments qui subissent tous les traitements possibles et imaginables par des procédés industriels (physiques, chimiques, mécaniques) plus sophistiqués les uns que les autres, par l'ajout d'additifs et de sucres cachés, fait que ce qui est censé nourrir la population ne peut plus être appelé nourriture compte tenu du produit final et des dégâts causés dans les organismes à moyen et long termes.
Les êtres vivants, dont nous faisons partie (oui!), n'ont pas d'autre choix qu'ingurgiter au moins trois fois par jour, tous les jours, des aliments pour pouvoir vivre. Cela a évidemment des effets sur notre tube digestif et sur toutes nos fonctions métaboliques qui devraient être salutaires. Or, les industriels fabriquent aujourd'hui de la nourriture bon marché, certes, mais qui n'a plus grand chose de naturel. Il faut revenir d'urgence à une alimentation saine en faisant la promotion des aliments bruts et authentiques et en excluant purement et simplement les additifs d'une part et et le sucre de l'autre de préparations qui ne devraient absolument pas en contenir (comme les sauces, par exemple).
Cela fait plusieurs décennies que ces dérives dans le secteur agroalimentaire se manifestent sous nos yeux sans que rien ne se passe. Résultat: nous assistons depuis plusieurs années à l'explosion de pathologies en tout genre comme, entre autres, le diabète et l'obésité dont souffrent plusieurs centaines de millions d'individus à travers le monde, dont 3,6 millions de diabétiques (source: Santé publique France) et "8,5 millions de personnes en situation d'obésité" (source: Ameli) rien que pour la France.
L'inertie des pouvoirs publics est devenue insupportable car actuellement, toute liberté de nuire est laissée à l'industrie agroalimentaire et aux enseignes de la malbouffe (qui proposent une alimentation addictive, et non pas nutritive), représentées par des multinationales dont la puissance de frappe commerciale mérite si ce n'est un coup d'arrêt, et au moins une mise à contribution pour réparer les dégâts causés et inverser cette explosion des maladies chroniques. Seul le législateur a le pouvoir de mettre un terme à cette autorisation d'empoisonner à petit feu les citoyens, condamnés, pour des millions d'entre eux, à avoir un traitement et un parcours médicaux au long cours, sans compter les complications liées aux deux maladies évoquées plus haut.
Cette situation est invalidante non seulement pour les individus qui sont entravés dans leur quotidien, mais elle est aberrante dans le sens où les dépenses liées à la santé explosent, enrichissant de ce fait une autre industrie, l'industrie pharmaceutique. Résultat: une nation affaiblie, privée de ses forces vives, de ses femmes et de ses hommes devenus vulnérables, dépendants aux médicaments, incapables de donner la pleine mesure de leurs moyens et de leurs talents. Au lieu de se renforcer, nos nations sont affaiblies par la puissance destructrice des industriels, et pas que de l'agroalimentaire.
Exigeons donc une sérieuse prise en compte par le législateur de cette situation afin de mettre hors d'état de nuire tous ces grands groupes industriels qui sévissent depuis de très et trop nombreuses années dans notre pays en particulier, et plus largement à travers le monde!
Il est plus que temps que le politique prenne ses responsabilités en se préoccupant réellement de la santé des gens et non des intérêts des industriels de l'agroalimentaire et de la restauration rapide. La santé publique, c'est la santé du peuple, non pas celle du compte en banque d'une poignée d'individus. »
Un texte de David MARÉCHAL
Soutenir sa pétition : https://www.change.org/p/stop-au-pouvoir-de-nuisance-de-l-industrie-agroalimentaire-et-de-la-restauration-rapide
En savoir plus avec notre dossier documenté : https://mrmondialisation.org/big-food-cie-les-industriels-nous-tuent-a-petit-feu/
Infos et Débats | Mr Mondialisation
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camfanypop · 2 years ago
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Oublie pas de me mettre en favoris ❤️
Salut ms baby ! 🍑
Tu a sûrement dut déjà me croiser sur les réseaux sociaux .
Je suis cam girl et une vrai coquine née qui aime le sexe ! 🫦
Avec un bon soutien , de la gentillesse et du savoir vivre , vous réussirez à obtenir ce que vous voudrez de moi 🧡 une bonne coquine qui aime faire plaisir à c’est spectateur 🤪
J’aime prendre mon plaisir quand je sais que vous prenez le votre avec moi sa me rend plus heureuse et sa m’existe vraiment beaucoup j’espère que vous prendrez votre plaisir autant que moi 🥰
Anal - Toy - Fetish - Exhib public - Duo - Trio et j’en passe passe sont possible avec moi …
🎀 𝐔𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞 𝐬𝐧𝐚𝐩𝐜𝐡𝐚𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐟𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐦𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐯𝐞𝐬 !
POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ JURIDIQUE: Toute utilisation non autorisée de mon profil, vidéo, images ou audio sous quelque forme ou dans un forum, maintenant ou dans l'avenir n'est pas autorisée sans mon consentement écrit. Tout acte à promouvoir ou à en tirer profit de quelque manière (par exemple, soit en argent ou socialemen******tilisation de mon profil, vidéo, images ou audio sous quelque forme que mon profil est une violation de ma vie privée et passible de poursuites judiciaires
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tillmidnight-writings · 2 years ago
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Tribune : parce que le harcèlement ne s'arrête pas avec les actes
Je tremble comme si j'avais 40 de fièvre. Mes jambes bougent toutes seules et mes yeux sont rouges. Inutile que je cherche à tout masquer ce matin par du maquillage, je l'ai déjà fait ça. Derrière des sourires, des " ça, c'était avant". Je me rends compte maintenant que je me suis menti pendant 15 ans. Même terminé, meme à des années lumière, le harcèlement scolaire est resté en moi et je n'en suis pas libérée. J'ai tout pris pour argent comptant à l'époque, j'y ai presque crû et j'ai bâti les fondations de ma vie sur du branlant. Sur cette image hautement dévalorisante que les autres m'ont renvoyée de moi-même : inutile et fragile.
Le nez qui coule et les yeux aussi, encore plus. D'une abondance rare après un cauchemar. Parce qu'après tout, les cauchemars ne sont que des constructions de l'esprit, des pièces qui ne s'imbriquent pas si l'on y regarde de plus près. Mais celui-ci était réel, je pouvais sentir le cauchemar recommencer. Les larmes remontent rien qu'à l'écrire et les tremblements se multiplient. Ma vue se floute. Les anciens souvenirs flottent à la surface, je suis adulte mais je me suis construite sur l'idée que j'étais moins bien. Pas assez. A l'adolescente que j'étais et au petit garçon de 3 ans qui grandi sous mes yeux et a besoin de sa maman pour s'épanouir sereinement, à mon mari aussi qui m'aime telle que je suis avec mes traumas et mes idées de travers, loin des fantômes qui sont les miens mais ne doivent en aucun cas devenir les leurs, je vais me soigner. Tout faire pour oublier ce bagage explosif qui est enfoui, pardonner ce qui doit l'être. A moi-même en premier parce que ce sont pas les harceleurs qui souffrent, ce sont les autres. Ce n'est pas parce que les racines de mon propre jugement sont altérées, bousillées, que demain, je ne pourrais pas les assainir. Ne nous appelez pas des victimes, nous sommes la force incarnée de vivre ensuite avec. Nous sommes plus que le harcèlement.
Aujourd'hui, faisons désormais au centuple tout ce dont nous avons été privés avant. A commencer par être nous sans la moindre once de crainte. Tu es toi et tu es suffisant.e, aimable.
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christian-dubuis-santini · 1 year ago
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Pour Lacan, ce que découvre Freud dans le Witz n’est rien d’autre que la loi qui permet de structurer des manifestations de l’inconscient aussi diverses que le rêve, le symptôme, l’acte manqué, le lapsus… sans oublier le trait d’esprit lui-même (qui est la traduction qu’il privilégiera pour "Witz"). Dans son séminaire Les formations de l’inconscient, il insiste par trois fois pour que les analystes présents relisent Le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient de Freud (non sans signaler au passage la médiocrité de la traduction française)...
On se souvient que dans cet écrit, pour tenter de discerner le comique, l’humour et leur rapport au trait d’esprit à proprement parler, l’inventeur de la psychanalyse fait plusieurs fois appel à la sophistique du marieur juif: un marieur défend contre les critiques d’un jeune homme, la jeune fille qu'il lui propose:
«La belle-mère, dit celui-ci, ne me plaît pas, c'est une personne méchante et bête.»
«Vous n'épousez pas la belle-mère, mais la fille.»
«Mais elle n’est plus jeune ni belle non plus.»
«Peu importe, moins elle
sera jeune et belle, plus elle vous sera fidèle.»
«Il y a bien peu d'argent.»
«Qui parle d'argent! Est-ce l'argent que vous épousez? C'est bien une femme que vous voulez!» «Mais elle est bossue!»
«Que voulez vous! Il vous faut donc une femme sans défauts?»
Il s'agit, en réalité, d'une demoiselle plus très jeune, sans argent ni beauté, nantie d'une mère repoussante et gratifiée au surplus d'une grave difformité. Ce ne sont pas là des conditions attrayantes pour un épouseur. À chaque défaut, le marieur trouve des arguments qui permettent de s'en accommoder: il ne concède comme seul défaut que la bosse, défaut dont tout le monde doit convenir.
Voilà encore l'apparence de logique, caractéristique du sophisme, et destinée à couvrir la faute de raisonnement. La demoiselle n'a évidemment
que des défauts, les uns sur lesquels on pourrait passer, et un dernier qui crève les yeux. Il est donc impossible de l'épouser. Le marieur feint d'avoir éliminé chacun des défauts par l'excuse qu'il leur trouve, bien que, malgré ses efforts il reste que chacun d'eux équivaille à une dévalorisation qui s'ajoute à la suivante. Il s'attache à chaque facteur isolément et refuse d'envisager leur somme.
Cette même omission est le nœud d'un autre sophisme, dont on a beaucoup ri, bien que l'on puisse douter de son caractère de mot d'esprit. A. a emprunté à B. un chaudron de cuivre, lorsqu'il le rend, B. se plaint de ce que le chaudron a un grand trou qui le met hors d'usage. Voici la défense de A. «Primo, je n'ai jamais emprunté de chaudron à B.»
«Secundo, le chaudron avait un trou lorsque je l'ai emprunté à B.»
«Tertio, j'ai rendu le chaudron intact.»
Chacune de ces objections en soi est valable, mais rassemblées en faisceau, elles s'excluent l'une l'autre. A. isole ce qui doit faire bloc, tout comme le marieur les défauts de la prétendue. On peut dire aussi que A. met un «et» là où ne serait de mise que l'alternative «ou bien - ou bien».
Ne vient on pas de vivre un moment comparable avec les sophismes des labos et des co-labos?:
«Le vague saint immunise à 95%»
«Le vague saint immunise à 75%»
«Le vague saint immunise à 50%»
«Il n’immunise pas mais réduit la transmission»
«Il ne réduit pas la transmission mais empêche les formes graves»
«Il n’empêche pas les formes graves, mais vous ne finissez pas aux soins intensifs»
«Il n’empêche pas que vous vous retrouviez aux soins intensifs, mais vous ne mourrez pas»
«Si vous mourez, l’État prend en charge la moitié des frais d’obsèques».
Cela n’est bien entendu pas sans rappeler la lettre que Freud envoya à Marie Bonaparte le 18 août 1937:
«Dès que l’on s’interroge sur le sens et la valeur de la vie, on est malade, car ni l’un ni l’autre n’existent objectivement; on avoue simplement posséder une réserve de libido insatisfaite, à laquelle quelque chose d’autre a dû arriver, une sorte de fermentation, aboutissant à une tristesse et à de la dépression.
Je crains que ce genre d'explication de ma part ne soit très formidable.
Peut-être suis-je trop pessimiste.
Une publicité me vient alors en tête, la plus hardie et la plus réussie des publicités américaines, elle dit ceci: «Why live if you can be buried for ten Dollars?»
(Pourquoi vivre, alors que vous pouvez être enterré pour dix dollars?)
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campusdrivers · 5 days ago
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𝐋͟𝐈͟𝐌͟ 𝐉͟𝐔͟𝐋͟𝐈͟𝐀͟𝐍 ;
— White can also have more complex and less positive connotations. In certain contexts, it can evoke emptiness, loneliness, or coldness. Too much white can be seen as dehumanizing. White suits Julian well, because this color, although evoking light and purity, can also symbolize isolation, distance, or a state of absence.
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Si Jubee s'acclimate un peu plus rapidement à cette nouvelle situation et au divorce de leurs parents, ce n'est pas le cas de Julian qui enrage un peu plus à chaque jour qui passe. Il ne supporte pas bien la séparation et la distance avec sa jumelle, ne supporte pas non plus son nouveau cadre de vie qui ne lui correspond aucunement. Contrairement à sa soeur qui est contrainte de vivre dans un quotidien des plus précaires, Julian doit se faire à une nouvelle famille aisée. Nouvelle maison qui ressemble à un palace, nouvelles voitures qui n'ont jamais quitté leur garage, personnel qui s'occupe de la maison, il a la haine contre leur mère, lui en veut énormément d'avoir quitté leur père et en veut également à ce nouveau beau père qui montre son argent à qui veut bien le voir. Autant dire qu'il rigole ouvertement face à tout ce semblant de richesse. Il en a rien à faire des cadeaux qu'on peut lui faire, pour acheter son amour et sa patience, pour acheter sa gentillesse, pour ce que ça peut bien lui foutre à ce stade. C'est au lycée qu'il commence à enchaîner les conneries, dans une volonté de se faire remarquer et d'emmerder son monde. Pas assidu pour un sou, pas aimable, il cherche toujours à provoquer ses camarades ou les professeurs, quitte à se retrouver dans quasiment toutes les bagarres. Jusqu'à ce que sa mère en ait marre, se tirant les cheveux par rapport au comportement de son fils. Seul le chantage fonctionne, c'est comme ça qu'il arrive à négocier sa première moto, et putain qu'il a l'impression de revivre quand il roule dans les rues de la ville comme s'il ne portait pas le poids du monde sur ses épaules. C'est d'ailleurs comme ça qu'il fait la connaissance des courses illégales de moto. Julian se fait petit à petit sa place et se fait même un nom dans ce domaine là, commençant à se faire de l'argent sur le dos des courses qu'il gagne. Tout pour économiser et aller rejoindre sa soeur.
C'est d'ailleurs avec cet argent qu'il met de côté chaque mois, qu'il parvient à claquer la porte de la maison une bonne fois pour toutes, sans se retourner, pour aller retrouver Jubee à Séoul. Quelle fut sa surprise de voir que le colocataire de sa soeur n'était que Lois, un de ses meilleurs potes du lycée avec qui il enchaînait les bêtises. Au départ pas très emballé à l'idée de voir sa jumelle dans le même appartement que son meilleur ami d'enfance - parce que sa réputation le suit - il doit bien avouer que vu le caractère de sa soeur, il n'a pas de soucis à se faire. Bien qu'il n'ait pas de voiture, se déplaçant toujours à moto, les campus drivers voient un intérêt à l'idée de le faire rentrer dans le groupe, et d'optimiser leur application. Même si de base ils ne font les courses qu'en voiture et que Lois n'est pas un grand fan des motos, ils rajoutent cette option pour faire des courses privées, et avec son franc parlé ainsi que sa belle gueule, Julian séduit bien vite les étudiants de l'université. Mais si le garçon veut voir sa place être gardée auprès des conducteurs, c'est à une seule condition ; arrêter les courses illégales pour ne pas entacher leur réputation qu'ils se sont acharnés à chouchouter.
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i. Sa période d'essai à durer un long moment au sein des Campus Drivers. Tout le monde était au courant que Julian était dans les courses illégales de moto dans le passé, qu'il se faisait de l'argent illégalement. Ce qui fait tiquer les autres garçons qui se sont toujours assuré d'être dans les bonnes grâces du doyen de l'université et de ne pas salir la réputation du groupe. Meilleur ami d'enfance ou non, Lois se montre intransigeant concernant le passé et le comportement de Julian.
ii. Très discret sur sa vie et assez réservé, peu de personnes savent qu'en réalité, Julian est intéressé par la photographie depuis son plus jeune âge. Son appareil photo, d'ailleurs, subtilement gagné lors d'un chantage de sa mère, est devenu un objet important et pour qui il a le plus d'attache. Les week-ends, ce n'est pas rare de voir se perdre dans les rues de la ville pour prendre des photos.
iii. Le seul lien qu'il garde encore avec sa mère, c'est l'argent qu'elle lui envoie tous les mois sur son compte en banque, cette dernière pensant sans doute qu'en l'entretenant, il pourra revenir à la maison et lui pardonner son adultère. Quand il revient à Séoul, c'est également vers son père qu'il se rend pour essayer de rattraper le temps perdu et se faire pardonner de n'avoir pas su gérer la situation.
◡̈
𝐇͟𝐈͟𝐒͟ 𝐌͟𝐎͟𝐎͟𝐃͟𝐁͟𝐎͟𝐀͟𝐑͟𝐃 ;
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Julian n'a pas l'air aimable aux premiers abords, avec un physique totalement opposé aux autres garçons. Cheveux blancs décolorés, des tatouages qui recouvrent une bonne partie de son corps et une moue de trois kilomètres de long, autant dire que les premiers temps, il n'attire pas foule lors des courses. Mais le garçon a bien vite su faire ses preuves, en se montrant sérieux et sincère dans ses motivations. Il veut reconstruire sa vie loin de chez sa mère, veut trouver une utilité, et au final, il deviendra l'un des éléments les plus importants et se rapprochera rapidement des autres garçons du groupe. Loyal et sincère, Julian n'a au final, rien à voir avec le garçon froid et arrogant que tout le monde pense qu'il est.
◡̈
𝐇͟𝐈͟𝐒͟ 𝐈͟𝐍͟𝐒͟𝐓͟𝐀͟𝐆͟𝐑͟𝐀͟𝐌 ;
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theoriedelesthetique · 26 days ago
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supeuro · 1 month ago
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Les 7 clés pour réussir son indépendance financière
L'indépendance financière est le rêve de beaucoup de personnes. Il s'agit de pouvoir vivre sans avoir à travailler, en disposant de revenus suffisants pour couvrir ses besoins et ses envies. Mais comment atteindre cet objectif ? Quelles sont les stratégies à adopter pour se libérer de la contrainte financière et profiter pleinement de la vie ?
Dans cet article de Supeuro.com, nous allons vous présenter les 7 clés pour réussir son indépendance financière. Ces clés sont issues de l'expérience et des conseils de personnes qui ont réussi à atteindre ce statut. Elles vous permettront de prendre conscience de votre situation actuelle, de définir votre objectif, et de mettre en place un plan d'action efficace.
Que vous soyez salarié, entrepreneur, étudiant ou retraité, ces 7 clés sont applicables à tous les profils et à tous les niveaux de revenus. Elles vous aideront à optimiser votre gestion financière, à augmenter vos sources de revenus, à épargner et à investir intelligemment, et à vous former en continu.
Si vous êtes prêt à vous lancer dans l'aventure de l'indépendance financière, suivez le guide de notre super héros, Supeuro !
• La première clé est de calculer son argent, c'est-à-dire de connaître précisément ses revenus, ses dépenses, son épargne et son endettement. Cela permet de faire un bilan de sa situation financière et de déterminer ses besoins et ses objectifs.
• La deuxième clé est de réduire ses dépenses, en éliminant les dépenses inutiles, en négociant ses tarifs, en profitant des promotions et des bons plans, etc. Cela permet de dégager un surplus d'argent à investir ou à épargner
• La troisième clé est d'avoir un objectif clair, c'est-à-dire de savoir combien d'argent il faut pour atteindre l'indépendance financière, à quelle échéance et avec quel niveau de risque. Cela permet de se motiver et de se fixer un plan d'action
• La quatrième clé est d'augmenter ses revenus, en demandant une augmentation, en changeant de métier, en créant son entreprise, en vendant ses compétences, etc. Cela permet de booster son pouvoir d'achat et d'accélérer son parcours vers l'indépendance financière
• La cinquième clé est d'épargner, en mettant de côté une partie de ses revenus chaque mois, en profitant des dispositifs fiscaux avantageux, en choisissant des placements adaptés à son profil, etc. Cela permet de se constituer un capital et de se protéger des imprévus
• La sixième clé est d'investir sur soi, c'est-à-dire de se former, de se cultiver, de développer ses compétences, de se créer un réseau, etc. Cela permet de se valoriser, de se différencier et de saisir les opportunités
• La septième clé est d'investir son argent, en diversifiant ses sources de revenus, en exploitant les effets de levier, en tirant parti du digital, en profitant des tendances du marché, etc. Cela permet de faire fructifier son capital et de générer des revenus passifs.
Vous avez maintenant découvert les 7 clés pour réussir votre indépendance financière. Ces clés sont basées sur des principes simples mais efficaces : gérer son argent, avoir un objectif clair, augmenter ses revenus, épargner, investir sur soi et investir son argent.
En appliquant ces clés, vous pourrez progresser vers votre objectif et vous libérer de la dépendance financière.
L'indépendance financière n'est pas un rêve inaccessible. Elle est à la portée de tous ceux qui sont prêts à s'engager, à se former, à innover et à persévérer. Elle vous permettra de vivre la vie que vous voulez, sans contraintes ni limites. Elle vous apportera plus de liberté, de sécurité, de satisfaction et de bonheur.
Alors, qu'attendez-vous pour vous lancer dans l'aventure de l'indépendance financière ? Suivez Supeuro, votre super héros !
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kiirex · 1 month ago
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SCÈNE VII. HARPAGON. Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau. Au voleur, au voleur, à l'assassin, au meurtrier/. Justice, juste Ciel. Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N'est-il point là ? N'est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin… Il se prend lui-même le bras. Ah, c'est moi. Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas, mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait, je n'en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N'y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m'apprenant qui l'a pris ? Euh ? Que dites-vous ? Ce n'est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure ; et l'on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne, qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ? De quoi est-ce qu'on parle là ? De celui qui m'a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon
85 - voleur, je supplie que l'on m'en dise. N'est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu'ils ont part sans doute au vol que l'on m'a fait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après.
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